La procrastination, pas seulement une question de volonté : les raisons émotionnelles doivent également être abordées.
Les scientifiques définissent la procrastination comme le report volontaire d'une action en dépit des conséquences négatives futures prévisibles et connues.

Le procrastinateur opte pour le plaisir à court terme, au prix de la tranquillité à moyen et long terme.

Mettre de côté un travail urgent, pour jouer aux jeux vidéo, arroser les plantes ou alors faire d'abord des tâches secondaires, voire inutiles, à la place de faire les choses importantes, s'appelle « procrastiner ».

Ça peut sembler être anodin et être juste un écueil dans la gestion de votre temps.


Les chercheurs ont découvert que la procrastination chronique est une stratégie émotionnelle pour faire face au stress et que cette habitude peut conduire à des problèmes importants dans les relations interpersonnelles, dans les domaines professionnel, financier et même celui de votre santé.

En août 2015, les chercheurs de l'Université de Stockholm ont publié l'un des premiers essais randomisés sur le traitement de la procrastination.
Ils ont démontré qu'un traitement peut réduire considérablement la procrastination.

Les psychologues ont également étudié d'autres façons dont les gens pourraient réduire la procrastination, en mettant en place de meilleures stratégies et une vision du futur permettant de réguler leurs émotions.

Qu'est-ce qui déclenche la procrastination et comment les gens peuvent-ils surmonter l'envie de remettre les tâches à plus tard ?

M. Timothy Pychyl de l'Université Carleton déclare que l'essence de la procrastination est « que nous nous sentons bien » et que le procrastinateur dit : « Je sais que je devrais le faire, je veux le faire et j'ai des regrets (quand je ne le fais pas) ».

Les chercheurs appellent « compensation morale » le fait que le procrastinateur va faire quelque chose (peu importante) pour se sentir bien et productif, afin d'éviter la tâche qu'il doit être faire.

Les procrastinateurs chroniques se font souvent de fausses idées sur les causes. Ils tergiversent et souvent ils croient qu'ils ne peuvent pas se lancer dans une tâche parce qu'ils veulent la faire consciencieusement.

Pourtant, les études montrent que la procrastination chronique n'est pas réellement liée au perfectionnisme, mais plutôt à l'impulsivité, qui est une tendance à agir immédiatement selon ses pulsions, selon Piers Steel, Professeur à l'Université de Calgary.

Une à deux séances de coaching et des mesures de suivi vont souvent suffirent pour mettre fin à cet état et vous permettre d'avancer dans vos projets !